Musée départemental de la Seine-et-Marne
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Exposition

Une expo, une œuvre : les objets de l'exposition "Paris Olympiques. 1900-1924-2024 "

En 2024, Paris, l'Île de France et d'autres villes françaises ont accueilli la 23ème édition des Jeux Olympiques et paralympiques d'été.
Territoire fièrement sportif, la Seine-et-Marne a participé à la célébration olympique et a également revêtu sa tenue de lieu culturel en proposant l'exposition "Paris Olympiques. 1900-1924-2024". Une histoire passionnante qui croise l'aventure sportive et l'esprit d'une ville-monde.
L’exposition, présentée, jusqu'au 8 décembre, permettait de rendre compte des multiples facettes du phénomène olympique. Étaient mis en avant des personnalités, dirigeants.es., athlètes valides et non valides, des objets, trophées, médailles, tenues, des représentations artistiques, tableaux, affiches, dessins, qui contribuent à l’attachement et à la pérennité de l’élan olympique.
Découvrez certaines des œuvres présentées dans l'exposition.

Publié le 8 décembre 2024

Agrandir l’image Tenue de tennis de Charlotte Cooper (Grande-Bretagne). Reproduction moderne par La Dame d’Atours – Nathalie Harran – 2024.
Une exception féminine ! Surnommée « Chattie », Charlotte Cooper gagne la première médaille d’or féminine de l’histoire de l’olympisme à Paris en 1900, avec Reginald Doherty en double mixte, et la première victoire individuelle féminine en battant la Française Hélène Prévost en finale du simple dames, le 11 juillet 1900 sur l’Île de Puteaux.
Elle fait partie des rares femmes compétitrices en 1900 (22 femmes sur 997 participants).
Cette tenue correspond aux normes de l’époque et du comité international olympique : des manches longues, une jupe longue avec ceinture et cravate. Les cheveux devaient également être attachés en chignon.

- Photographie Yvan Bourhis
Agrandir l’image Jean Droit: Affiche des Jeux Olympiques Paris 1924 MS 15510

Afficher les jeux. L’affiche olympique naît officiellement lors des Jeux de Stockholm de 1912. Support indispensable pour annoncer et promouvoir un spectacle, l’affiche olympique est riche en signification. Cette affiche fut réalisée par Jean Droit (1884-1961), peintre et illustrateur, pionnier du scoutisme européen. 20 000 affiches ont été imprimées à 10 000 exemplaires chacune, dont plus de la moitié destinée à l’étranger. Sur l’affiche de Jean Droit, on peut être troublé par le geste des athlètes. Le bras droit élevé et tendu correspond au salut olympique ou salut de Joinville, propre aux athlètes du groupe sportif de l’armée française installé au bataillon de Joinville (situé au Bois de Vincennes). À ne pas confondre avec les saluts à caractère fasciste (italien et nazi). Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, pour éviter toute ambiguïté, le Comité International Olympique décide d’interdire le salut. Au bas des athlètes se trouvent d’autres éléments significatifs : les feuilles de palmier, symbole de la victoire, le blason de la ville de Paris. À l’arrière-plan, flotte le drapeau français.
Agrandir l’image Phryges 2024: La France en mascotte. Les mascottes olympiques existent depuis 1968. Elles incarnent l’esprit olympique, symbolisent les valeurs des Jeux, l’histoire et la culture de la ville hôte, et rendent l’événement festif.
Les Phryges sont les mascottes officielles des jeux olympiques et paralympiques de 2024. Elles ont été conçues par l’agence W et Gilles Deleris. Elles sont inspirées du bonnet phrygien et sont non genrées. Elles se déclinent en une infinité de produits dérivés : peluches, figurines, déguisements, dessins et dessins animés, médailles, timbres, cartes à jouer, etc.
- Olivier Aubry
Agrandir l’image Affiche, concours internationaux d'escrime. La femme invisible. Durant l’Exposition Universelle de Paris 1900, qui attire 50 millions de personnes, des épreuves de concours internationaux d’exercices physiques et de sports sont reconnues comme olympiques et constituent le programme des seconds Jeux Olympiques modernes. Plusieurs affiches sont réalisées pour promouvoir la tenue de différents concours sportifs : athlétisme, aviron, cyclisme, escrime et gymnastique.
Ici, une escrimeuse brandit les trois armes majeures : fleuret, épée et sabre. L’œuvre est réalisée par Jean de Paleologu dit Pal (1860-1942), illustrateur de presse et affichiste publicitaire.
Cette représentation est faussée, car aucune femme ne participe aux compétitions d’escrime avant les JO de Paris 1924. Et les premières compétitions de sabre féminins aux JO auront lieu en… 2004 - Jeux Olympiques 1900 - Jean PAL - MNS 69.12.3
Agrandir l’image Dessin : Sauteur passant la barre. Artiste olympique. Ce croquis du sauteur franchissant la barre est une œuvre de Jean Lucien Nicolas Jacoby (1891-1936). Passionné de sport, il y trouve une source importante d’inspiration. Cet artiste luxembourgeois a la particularité d’avoir remporté des médailles d’or aux concours consacrés aux arts (1912-1948).
Jacoby décroche l’or à deux reprises, aux Jeux Olympiques de Paris 1924 pour une peinture intitulée Étude de sport, et en 1928, à Amsterdam, pour son dessin Rugby. Le personnage représenté est Pierre Lewden (1901-1989), un des meilleurs sauteurs en hauteur français des années 1920 (médaille d’argent aux J.O. de Paris, 1924). Personnage marquant de sa discipline puisqu’il donne son nom au style du « ciseau à retournement intérieur ».

- Jean Jacoby- Années 1920 -MNS 1991.8.62
Agrandir l’image La recherche au service du sport : Le tir parfait. Le matériel et les techniques de sport sont de plus en plus sophistiqués, précis et pointus. En 2018, le projet « Sciences 2024 » avec l’École polytechnique vise à aider les athlètes à améliorer leurs performances en vue des Jeux olympiques et paralympiques de 2024.
Les chercheurs partent sur le terrain avec athlètes et entraîneurs, en accord avec les fédérations. Ils collectent les données, les analysent et listent les principales attentes des sportifs. Ils traduisent ces attentes en équations et en tirent des conclusions qui permettent aux athlètes de s’améliorer, de gagner une once de performance qui peut s’avérer décisive. Les scientifiques se penchent aussi sur le matériel pour le rendre le plus performant possible.
Ainsi, la thèse de Tom Maddalena, sur les sports de tir, porte sur la physique liée au tir à l’arc, au pentathlon moderne et au tir à la carabine. Il travaille en autres sur l’empennage des flèches. Ici, un arc moderne pour le tir à 70 mètres reconstitué par Amazone Archerie de Meaux
- Yvan Bourhis
Agrandir l’image Tir à l’arc, Henri Hérouin : Un Seine-et-Marnais à l’honneur. Henri Hérouin (fils), né en 1876 à Congis sur Thérouanne et mort en 1926 à Pomponne, est un archer français licencié à la Compagnie de Couilly-Pont-Dames. Il obtient le titre de Champion de France au berceau en 1900. Il est sacré la même année, champion olympique de tir à l’arc en épreuve de cordon doré 50 mètres, aux épreuves de l’exposition de 1900 à Paris, avec 31 coups (2e à 29). Il était minotier à Couilly-Pont-aux-Dames. - Photographie sportive des jeux de 1900 à Paris, 15 juin 1900 - Jules Beau (1864-1932) Agrandir l’image Jeu, set et classe ! Dans les années 1920-30, en France, le tennis (sport venu d’Angleterre durant les années 1880‑90) continue à séduire la population aisée. Les succès des « Mousquetaires » (Jean Borotra, André Brugnon, Henri Cochet et Lacoste) et de la « Diva » Suzanne Lenglen sur la scène internationale popularisent la discipline. La bourgeoisie en fait un des lieux d’affirmation de catégories sociales distinctes.
Elle adopte le tennis parce qu’il condense plaisir sportif, apparat vestimentaire et pratiques de mondanité. Le vêtement de tennis devient un laboratoire d’excellence et de la révolution des matières dans les ateliers de haute couture. Dans le Paris des années 1920-30, Jean Patou invente le vêtement de sport.
Suzanne Lenglen devient son modèle. Le style sportif fait une fracassante entrée dans le vestiaire de la mode. Le champion
René Lacoste crée la Chemise Lacoste en 1933. Le corps des femmes est plus « visible » que les décennies précédentes. Cette tenue est signée de l’entreprise anglaise Tunmer. Elle s’impose au début du XXe siècle comme l’un des principaux fournisseurs de vêtement de tennis de la capitale parisienne.
- Robe de tennis Tunmer Années 1920 - MNS 2021.1.2. Photo Yvan Bourhis
Agrandir l’image Médailles olympiques de Maître Bernard Talvard
Champion en bronze. Bernard Talvard, né en 1947 à Melun, est un escrimeur français pratiquant le fleuret. Il a été trois fois médaillé de bronze lors des Jeux olympiques de 1972 et de 1976.
Après sa carrière de tireur, Bernard Talvard est devenu maître d'armes et exerce dans une salle qui porte son nom au club des Aigles de Meaux, témoignant de la manière dont les champions du club de Melun Val de Seine ont essaimé leur talent dans toute la Seine-et-Marne et bien sûr au-delà. En 1985, il a succédé à son camarade de club de l’équipe de France Jacky Courtillat au poste d’entraineur de l'Équipe de France de fleuret masculin.
- Olivier Aubry
Agrandir l’image Raquette de tennis.
So British ! Pays de naissance du tennis moderne, l’Angleterre est également le lieu où la fabrication des accessoires de jeu se développe. En France les clubs huppés épris de la mode des sports anglais adoptent le tennis comme marqueur de distinction sociale. Le tennis est l’une des disciplines phares du Stade Français fondé en 1883.
Le premier championnat débute en 1891 et voit le triomphe du Britannique Briggs, membre du Stade Français.
La raquette est un don de Maurice Mathieu, dirigeant historique du Stade Français. Il fut trésorier (1896-1898), puis un secrétaire général influent (1898-1928). Cette raquette, de la marque britannique Williams & Co, date des années 1890.

- Années 1890, Williams & Cie - MNS 79.42.1. Photo Yvan Bourhis
Agrandir l’image Radio, appareil de T.S.F. Lucien Lévy.
Entendu ! La première émission de radio en France a lieu le 24 décembre 1921. Ils ne sont alors que quelques-uns à l’écouter.
Mais avec la création de nombreuses stations (25 en 1929), ce média se développe fortement, notamment grâce aux reportages sportifs. La production de masse contribue à la popularité de la radio. Cet appareil fut commercialisé par Lucien Lévy, ingénieur et industriel de génie, et créateur en 1924 de l’une des premières stations privées de radiodiffusion : Radio LL. En 1939, avec 19 millions d’auditeurs (60 % des foyers), la radio est devenue un média de masse. Et plus encore avec l’arrivée du transistor (et de l’autoradio dans la foulée) dans les années 1950. Le nombre de postes explose, passant de 40 000 en 1922 à un million, dix ans plus tard.
- 1935 - MNS 1999.3.1. Photo Yvan Bourhis
Agrandir l’image Donner l’exemple. Enzo Lefort, attaché au club de Melun Val de Seine est triple champion du monde de fleuret, double champion d’Europe et médaillé d’argent aux Jeux olympiques d’été de Rio.
Le tome 1 du manga Enzo s’inspire de l’histoire de l’escrimeur Enzo Lefort, champion olympique d’escrime qui incarne force,
persévérance, diversité, French Touch, élégance…
Il retrace la vie du fleurettiste, son enfance en Guadeloupe, sa découverte de l’escrime, son arrivée en métropole à l’adolescence
et son ascension sportive.
- Dessins originaux à l’encre de Chine de Madana (2021) pour Enzo Scénario Enzo Lefort et Tony Lourenço, Éditions Blacklephant - 2022.
Agrandir l’image Portrait de Pierre de Coubertin jeune, années 1890-1900
La figure olympique. Issu d’une lignée aristocratique, Pierre Frédy de Coubertin est le quatrième et dernier enfant du baron Charles Frédy de Coubertin et de Marie‑Marcelle Gigault de Crisenoy. Rêvant d’une carrière militaire (contrariée par un échec aux épreuves d’admission à Saint-Cyr) puis d’un destin d’homme d’État, c’est finalement sur le terrain de l’éducation par le sport qu’il s’illustre. En dépit de comportements inacceptables aujourd’hui (misogynie, racisme, élitisme), Pierre de Coubertin (1863-1937) reste célébré sous de multiples formes artistiques.
Médailles, plaques, sculptures, tableaux, statues témoignent de l’importance accordée au fondateur de l’olympisme moderne.
La prestigieuse Monnaie de Paris (la plus ancienne institution de France et l’une des plus vieilles entreprises du monde) a voulu rendre hommage à celui qu’on qualifie aisément de « grande figure du sport ».
- Portrait de Pierre de Coubertin vers1890-1900, Madeleine Pierre Querolle, Monnaie de Paris - MNS 1991.66.151
Agrandir l’image Affiche du film "Tarzan et la femme léopard"
Tarzan. L’Américain Johnny Weissmuller (1904-1984) reste l’une des figures de la natation et du cinéma. 5 fois champion olympique : sur 100 m, 400 m, dans le relais 4 x 100 m aux Jeux de Paris 1924, et sur 100 m et dans le relais à ceux d’Amsterdam, en 1928. 52 fois champion des États-Unis, il bat, tant en nage individuelle qu’en relais, 67 records du monde.
Et pourtant, Weissmuller avait peur de l’eau lorsqu’il était enfant !
Cela ne l’empêche pas d’entrer dans la légende du sport le 9 juillet 1922, dans le bassin de 100 yards d’Alameda, où il devient le premier homme à descendre sous la minute au 100 m : 58 ’’ 6. En 1930, il abandonne la natation pour se consacrer au cinéma et pénétrer dans le cercle des stars d’Hollywood.
Il incarne le personnage de « Tarzan, l’homme singe » dans douze films et devient l’acteur le plus souvent identifié à son personnage. « Tarzan et la femme léopard » est un film réalisé par Kurt Neuman en 1946, inspiré du roman d’Edgar Rice Burroughs.
- Affiche du film Tarzan et la femme léopard de Roger Soubie,1946 - MNS 80.7.3
Agrandir l’image Nouveau sport nouvelle vision sociale. Le Breaking, l’Escalade, le Skateboard et le Surf sont présents aux J.O. 2024.
Ces sports sont créatifs en plus d’être athlétiques. Ils sont des moyens d’expressions et de styles de vie. Ils se pratiquent hors des stades traditionnels, en ville comme dans la nature, et se partagent sur les réseaux sociaux.
Le surf a pour théâtre la vague mythique de Teahupo’o, à Tahiti, le breaking un parc urbain dans Paris.
Culture, art et sport sont ainsi à nouveau rassemblés en une même pratique.
Ici, la marque de planche et les chaussures préférées de Charlotte Hym, championne de France de skateboard, pour sa pratique.
- Photographie Yvan Bourhis
Agrandir l’image Aux armes ! Le tir sportif est au programme des Concours internationaux d’exercices physiques et de sports, du 19 juillet au 7 août 1900. Une partie des différentes épreuves de tir, en l’occurrence le pistolet et la carabine, s’est déroulée au camp militaire de Satory. Les tireurs français s’illustrent, notamment Maurice Larrouy (médaille d’or au 25 mètres feu rapide) et Achille Paroche (médaille d’or en carabine d’ordonnance 300 mètres couchés). Au grand désarroi de Pierre de Coubertin, cette deuxième édition des « Jeux Olympiques » est complètement noyée dans les manifestations de l’Exposition Universelle et placée sous la tutelle du « Ministère du Commerce, de l’Industrie, des Postes et des Télégraphes ». - Affiche Concours international de tir 1900 - MNS 1488 Agrandir l’image Les Chariots de Feu.
Ce n’est pas du cinéma ! Les exploits d’athlètes aux Jeux ont fait l’objet de films devenus « cultes ». Il y a Le chevalier du stade (1951) de Michael Curtiz qui relate l’histoire de l’Amérindien Jim Thorpe, héros des Jeux de 1912, et surtout Les chariots de feu (1981) de Hugh Hudson. Le film évoque, avec beaucoup d’émotion, le parcours triomphant aux Jeux de Paris 1924 des coureurs britanniques Harold Abrahams (1899‑1978), vainqueur du 100 m et Eric Liddell (1902-1945), médaillé d’or au 400 m. L’histoire de ces deux athlètes croise celle de l’antisémitisme ambiant dans les universités anglaises, avec le destin d’Harold Abrahams et d’une conviction religieuse très marquée du côté de l’Écossais Eric Liddell. Ce dernier refuse notamment de disputer les qualifications du 100 m, une de ses spécialités, car elles se déroulent un dimanche.
La bande originale réalisée par Vangelis, un pionnier de la musique électronique, contribue au succès populaire du film, qui remporte quatre Oscars en 1981 : meilleur film, meilleur scénario, meilleure musique, meilleurs costumes.
- Affiche du film "Les Chariots de Feu", 1981 - MS 1082
Agrandir l’image Chaussons d’escalade, MDSM, 2024
Grimper vite ! Aux Jeux Olympiques, pour le combiné, chaque athlète grimpe dans les trois disciplines : vitesse, bloc et difficulté. Chaque détail pouvant faire la différence, le matériel choisi revêt donc une importance capitale. Pour mettre toutes les chances de leur côté, en plus de la préparation olympique, les athlètes pensent au choix du matériel, ici les chaussons d’escalade ! Car chaque discipline nécessite des chaussons spécifiques.
Pour l’épreuve de vitesse, les chaussons doivent être très souples et sensitifs, type ballerine. Ici le Cobra 4.99 de La Sportiva. C’est le premier chausson à avoir été spécifiquement conçu pour les compétitions de vitesse. Chaque élément de la semelle et de la tige a été pensé pour apporter un maximum de légèreté au service des sprinteurs. La gomme Vibram xs grip 2 apporte beaucoup de sensations quand les pieds se posent à l’aveugle sur les prises, une technique qui fait gagner beaucoup de temps aux grimpeurs.
- Photographie Yvan Bourhis
Agrandir l’image À nous la victoire ! C’est dans le cadre de l’Exposition Universelle de 1900, dans laquelle se sont « incrustés » les concours sportifs, que des plaquettes et médailles sont réalisées. La représentation de Niké, déesse de la mythologie grecque, incarne la victoire et le triomphe.
L’œuvre est réalisée par Frédéric de Vernon (1858-1912), médailleur de grande réputation (Grand Prix de Rome, médaille d’or de l’Exposition Universelle 1900).
- Plaquette de participant J.O. 1900, Frédéric de Vernon - MNS 1990.16.16
Agrandir l’image La classe sportive. Accessoire de mode et de distinction sociale, l’éventail devient à la fin du XIXe siècle, un remarquable support publicitaire. Le parfumeur français L.T Piver utilise ce support pour la promotion de la fragrance Volt destinée aux femmes. L’appel à des artistes renommés, comme René Préjelan (1877‑1968) connu pour ses illustrations sur la vie mondaine parisienne, assure au produit une touche élégante. Lieu d’expression des modes de vie des catégories aisées, le sport est représenté ici par l’image idéalisée de la sportive dans différentes disciplines : alpinisme, tennis, course à pied, escrime et rugby. Pour la maison Piver, l’olympiade de Paris constitue une formidable opportunité de promotion du parfum Volt et de l’élégance sportive. - Eventail par René Préjelan - MNS 85.17.3 Agrandir l’image Victoire par équipe ! C’est en voyant Laura Flessel gagner les J.O. à Atlanta en 1996 qu’Enzo Lefort, âgé de 5 ans, décide de faire de l’escrime. Né en Guyane et arrivé en Guadeloupe à 4 ans, il arrive à Paris à 16 ans en sport-étude. Il est triple champion du monde, double champion d’Europe et médaillé d’argent aux Jeux olympiques d’été de Rio.
En 2023, il est nommé ambassadeur Louis Vuitton pour les J.O. 2024. Créatif, il pratique la photographie argentique, expose ses photos, écrit des mangas, anime son podcast Le Rebond (sur l’échec dans le monde du sport) et s’intéresse de près à la mode. Il est aussi kinésithérapeute.
Ce masque porte le tampon des JO de Tokyo 2020 (qui ont eu lieu en 2021 en raison du Covid) et la marque de nombreux coups de fleurets portés par les adversaires d’Enzo Lefort.
- Masque de fleuret d'Enzo Lefort, porté aux JO de Tokyo 2020, Prêt Enzo Lefort
Agrandir l’image Intouchable. Albert Ayat (1875-1935) est un maître d’armes de renommée internationale dont les performances sont restées mythiques dans la pratique de l’escrime de compétition. Aux Jeux Olympiques de Paris 1900, il réussit l’impressionnant exploit de décrocher le titre toutes catégories en épée (amateurs et maîtres d’armes), sans concéder une touche ! Il remporte le tournoi d’épée en battant Gilbert Bougnol, son cousin. Dans l’épreuve qui réunit les meilleurs maîtres d’armes, il sort vainqueur en battant en finale Ramon Frost, son élève. - Portrait d’Albert Ayat par Alfred Le Petit, 1896 - MNS 1992.121.31 Agrandir l’image L’homme le plus fort du monde. La carrière sportive de Charles Rigoulot (1903‑1962) s’est écrite à la vitesse d’un météore. À vingt ans, il devient champion de France mi‑lourd. Une année plus tard, il décroche le titre olympique à Paris devant les « maîtres » italiens. Quelques mois plus tard, au gymnase de Japy (Paris), il porte le record mondial de l’épaulé jeté à 152,500 kg ! L’haltérophilie a un nouveau visage, c’est celui de Charles Rigoulot. Il est surnommé « l’homme le plus fort du monde ». Cette assiette commémorative s’inscrit dans une série qui rappelle les exploits d’athlètes qui ont marqué l’histoire du sport français et mondial. - Assiette Charles Rigoulot Années 1950-60 - MNS 5234.10 Agrandir l’image Duo gagnant. La complicité entre un athlète non voyant et son guide est essentielle dans l’accomplissement de performance. Cette chasuble a été utilisée lors des Jeux Paralympiques d’Athènes 2004 par Guy Mormin et Denis Augé, guides d’athlètes non-voyants. Augé accompagne notamment Assia El Hannouni, l’une des meilleures athlètes du handisport. L’association des deux guides et de Assia El Hannouni a duré plusieurs années pendant lesquelles ils ont obtenu des résultats époustouflants. Ils l'ont notamment accompagnée dans une de ses meilleures prestations olympiques : à Athènes en 2004, Assia a remporté quatre médailles d’or et records du monde dans les épreuves du 100, 200 et 400 m (avec comme guide Guy Mormin) et au 800 m (avec Denis Augé). - Chasuble de guide utilisée par Guy Mormin et Denis Augé aux Jeux Paralympiques d'Athènes en 2004 - MNS 2017.24.2 Agrandir l’image Vue panoramique depuis le palais du Trocadéro : parc du Trocadéro et Tour Eiffel
Photographie Etienne Neurdein (1832-1918) et Antonin Neurdein (1846-1914)
C’est pas des jeux ! L’exposition de 1900 englobe, le champ de Mars et le Trocadéro, d’un côté, l’Esplanade des Invalides et le Grand et le Petit Palais, de l’autre, ainsi que les quais de la Seine entre ces deux secteurs. C’est dans le contexte de ce grand événement international que vont avoir lieu les épreuves sportives organisées par Pierre de Coubertin et qui seront homologuées rétrospectivement comme les JO de 1900.
- Photographie Etienne et Antonin Neurdein - collection BNF
Agrandir l’image « L’homme au chronomètre ».
Paavo Nurmi (1897-1973) est un athlète finlandais. Il règne sur l’athlétisme mondial durant près de 14 ans et établit 22 records du monde, du 1500 m au 20 000 m. Il remporte 12 médailles lors des Jeux olympiques, dont 9 titres, devenant ainsi l’athlète le plus médaillé de ce sport. Il sera par la suite rejoint par Carl Lewis. Surnommé le « Finlandais volant », Nurmi est considéré comme l’un des précurseurs de nouvelles méthodes d’entraînement rigoureuses et intensives.
L’athlétisme est une discipline qui a beaucoup inspiré les artistes. L’expression de la beauté d’un corps en mouvement est certainement l’une des raisons de son attrait. La sculpture a remarquablement capté le geste de victoire des coureurs, surtout quand il s’agit d’athlètes mythiques comme Paavo Nurmi. Surnommé « l’homme au chronomètre », car il contrôle souvent son « chrono » en course, à l’aide de sa montre, il est l’un des plus grands coureurs de fond de tous les temps. Aux Jeux de Paris 1924, il compte parmi les héros de la compétition en remportant cinq médailles d’or : sur 1500 m, 5000 m, 10 000 m cross-country individuel, 10 000 m cross‑country par équipe, 3000 m par équipe.
- Sculpture Paavo Nurmi. Années 1930 - MNS 2016.16.2 - Photographie Yvan Bourhis
Agrandir l’image Victoire. Clavel Kayitaré est l’un des meilleurs athlètes handisport français des années 2000-2010. Ce sportif d’origine rwandaise a le corps marqué par les atrocités du génocide des Tutsi par les extrémistes Hutu de ce pays d’Afrique de l’Est. Il perd la mobilité de sa jambe à cause d’un éclat de grenade. C’est sous les couleurs de la France qu’il décroche plusieurs titres dans les épreuves de sprint (100 et 200) : deux médailles d’argent paralympiques, deux médailles d’argent aux championnats du monde, trois médailles d’or aux championnats d’Europe. Cette tenue a été utilisée lors de la 4e édition des championnats du monde d’athlétisme handisport, en 2006, à Assen (Pays-Bas).
- Justaucorps de Clavel Kayitaré 2006 - MNS 2017.24.2
Agrandir l’image C’est Français ! Ce kayak a été élaboré par la société française Zig Zag en collaboration avec les membres de l’équipe de France de slalom et fabriqué par la société française Rotomod.
Ses caractéristiques techniques permettent une navigation performante : répartition du volume avant optimisé pour faciliter les déposes, franchissement de rouleaux, réception de saut ou de rampe, arrière taillé pour des rotations rapides et stables, pointe arrière tendue pour gagner en vitesse et glisse. La faible hauteur de pont et l’hiloire encastrée facilitent les mouvements du kayakiste et le passage des portes de kayak cross.
C’était la première fois que le kayak cross figurait aux épreuves des JO et les épreuves ont eu lieu à la base nautique olympique de Vaires-sur-Marne.
- Kayak cross d’eau vive - Paname 2023 Collection MDSM, 2023. Photo Yvan Bourhis

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Musée départemental de la Seine-et-Marne

Adresse: 17 avenue de la Ferté-sous-Jouarre
77750 Saint-Cyr-sur-Morin

01 60 24 46 00

mdsm@departement77.fr

Horaires :
Ouvert le dimanche, lundi, mardi, jeudi et vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30 (18h en juillet)
et le mercredi matin de 10h à 12h30.
Fermé le mercredi après-midi et le samedi toute la journée.
Fermeture le 1er mai, du 1er au 31 août et du 1er décembre au 28 février

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