Cette guerre fut certainement l’événement qui marqua le plus la vie de Pierre Mac Orlan, comme tous les hommes de sa génération qui partirent au combat : mobilisé en août 1914 dans le 269e régiment d’infanterie, il fut blessé en septembre 1916, devant Péronne sa ville natale.
Remis de ses blessures, il devint alors reporter de guerre où il observe l’installation des troupes françaises en Allemagne et découvre le Rhin et le port de Hambourg.
La grande Guerre nourrira son œuvre par des écrits documentaires et de fiction : Verdun, Les poissons morts, Bob bataillonnaire, U-713, A L’hôpital Marie-Madeleine, La fin etc.