Une oseraie conservatoire regroupe dix variétés d’osier autrefois couramment cultivées par les vanniers de la vallée du Petit-Morin : ces variétés, aux noms évocateurs de leur aspect, jaune « maraîchère », rouge pêcher, romarin brun ou vert, sang de bœuf, rouge briard… offraient chacune une matière première aux qualités particulières pour la vannerie.
Ainsi le « Rouge briard » était utilisé pour réaliser le
« closin » des paniers ovales, et le « Ferrière », très résistant, servait surtout à la confection des montures, anses et poignées, et des nattes (bordures). Aujourd’hui, ces osiers peuvent être utilisés sous de nouvelles formes ornementales, en haies, en tontine, « en vert » ou comme tuteurs de plantes grimpantes.
A partir de la mi-février, après la taille des brins de l’année précédente, il est possible de récupérer des boutures au musée, et de les planter en terre, les yeux dirigés vers le haut : si la plante ne manque pas d’eau, la culture en est facile.