Dans la préparation du mariage, la robe occupe une place très importance et « organise » celui-ci. Elle induit le style de la cérémonie.
Par son élaboration puis son utilisation, elle « fait » la mariée, au triple sens, matériel, symbolique, social.
Elle désigne la mariée et la rend reconnaissable. Beaucoup adoptent ce code social et culturel.
Entre la robe rêvée et celle qu’elles revêtent le jour de leur noce, il existe souvent un écart, fruit du compromis avec les impératifs religieux, les représentations sociales, familiales.
On ne porte donc jamais totalement la robe de ses rêves, mais plutôt une robe issue d’une négociation faisant intervenir conjoint, famille, commerçants, religion et univers social.
L’habit est investi des représentations et du sentiment familial, en particulier de celui de la mère et des sœurs.
Les mères sont les plus impliquées dans la dépense liée à l’habillement de la mariée. Elles accompagnent souvent les choix et les essayages. La robe de mariée permet ainsi la transmission de l’identité d’épouse ou de femme mariée entre mère et fille.
Les fabricants et certaines chaînes de magasins proposent tous les éléments pour finaliser la tenue. Les techniques de vente poussent à acheter des accessoires pas forcément nécessaires.
Ces techniques rencontrent l’imaginaire des mariées et les représentations inculquées de longue date : « robe de rêve, robe de princesse… »