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Le musée est fermé du 1er au 31 août inclus. Bel été à tous.
Retrouvez nous dès le 1er septembre aux horaires habituels. L'exposition "Pixels Botaniques" continue jusqu'au 30 novembre !
Musée
Créé le: - Mis à jour le : , par NR
Vers la fin de sa vie, surtout après le décès de son épouse de cinquante ans en 1963, Marguerite, l’écrivain Pierre Mac Orlan (1882-1970) se sent souvent seul dans sa maison de Saint-Cyr-sur-Morin. Ses amis décident alors de lui offrir un perroquet pour son anniversaire. En effet, l’écrivain amoureux des animaux ne veut plus de chiens et de chats car il ne veut plus du chagrin qu’entraine la mort de ses animaux domestiques. Il est donc décidé de lui offrir un perroquet, animal réputé vivre 60 ans et qui lui survivra : on choisit un perroquet amazone diadème à dominante verte, sociable et joueur, bon parleur. Mac Orlan est ravi. Un perroquet, ça évoque l’aventure, les corsaires et les pirates. Ca complète sa panoplie exotique. Il lui apprend à parler le lâche dans la maison plusieurs fois par jour comme il est recommandé. Il s’appelle d’abord Catulle puis devient Dagobert. Malheureusement, l’animal est gourmand et Mac Orlan, peu raisonnable, le nourrit au gras de jambon si bien que l’animal meurt assez rapidement d’indigestion. Pétri de chagrin, Mac Orlan enterre son animal dans son jardin où sa tombe se trouve encore. Il avait écrit La chanson du perroquet dans son recueil Mémoires en chansons.
« J’ai acheté un perroquet
Natif de l’Amérique centrale
C’est lui qui dit aux gens d’entrer
Quand je suis très loin en cavale
-simplement loin de mon foyer –
Il leur offre des cacahuètes
Du tournesol et des noisettes
On proclame dans ce canton
Qu’il est plus poli que son patron. »