Musée
Un musée, un objet : Coupe-queue

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Créé le: - Mis à jour le : , par NR
- Période de fabrication : 19ème siècle
- Matériaux : métal et bois.
- Dimensions : H. 4,5 cm ; L. 66 cm ; l. 14 cm.
- N° inventaire : MDSM 1984.4.4
Le coupe-queue est un instrument chirurgical, qui par son appellation annonce son usage.
Il est constitué de deux grandes branches formant levier, pivotant autour d'un boulon placé à une de leurs extrémités. Proche de cet axe, un de ces bras est garni d'un fourreau servant d'appui à la queue et dans lequel s'encastre une lame tranchante en demi-lune, fixée à l'autre bras.
Avec le coupe-queue, le maréchal-ferrant sectionnait, d'un coup sec, la chair et l'os des chevaux de trait qu'il cautérisait avec un fer appelé brûle-queue. Pendant cette douloureuse opération, on pinçait le nez du cheval avec un tord-nez pour contribuer à détourner la souffrance.
Cette pratique était justifiée par le fait que, avec un attelage mené au cordon, « une longue queue pouvait représenter un danger, car le cheval pouvait, en battant de la queue, la faire passer au-dessus du cordon, rendant impossible de guider le cheval qui pouvait s'emballer. Mais il y avait aussi des raisons esthétiques de mise en valeur de la musculature, ou de la croupe pour les chevaux de boucherie.
De nos jours, sont exclus des concours et manifestations organisés et subventionnés par le service des haras, des courses et de l'équitation, ainsi que des achats par les haras, les équidés nés à partir de 1996 et ayant fait l'objet d'une opération de caudectomie. Autres temps, autres mœurs.
