Musée
Un musée, un objet : Cheval à bascule

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Créé le: - Mis à jour le : , par NR
- Auteur/exécutant : menuisier
- Matériaux/technique : bois peint, cuir, crin
- Dimensions : H. 85 cm ; L. 102 cm ; l. 35 cm
- N° inventaire : MDSM – 1990.3.1
Ce cheval a été réalisé par un menuisier de Nemours pour ses enfants. L’attention portée aux détails reste visible, même après plus de 100 ans. La selle a été peinte, le filet, rudimentaire, est en cuir, les yeux sont en relief, leur tour est peint, les sabots sont peints, les naseaux sont évidés, la queue est en ficelle. Son aspect témoigne de son histoire, mais il reste en bon état pour son âge et son utilisation. Cette pièce allie à la fois histoire et artisanat.
Depuis toujours, le cheval a été une forme de jouet très prisée par les enfants. L’origine du cheval à bascule est probablement influencée par les berceaux à bascule, les chevaux bâtons et les chevaux en bois utilisés pour l’entraînement à la chevalerie. Le plus ancien modèle connu date de 1610 et est exposé au Young Victoria & Albert Museum à Londres. Ce jouet, sous sa forme actuelle, apparaît au XVIIe siècle et ne se généralise qu’au XVIIIe siècle en Angleterre ; il est souvent en bois et recouvert de peau de vachette.
Au XIXe siècle, avec l’industrialisation, la production de chevaux à bascule se développe massivement, et ce jouet devient un produit de consommation populaire pour les enfants.
Cependant, partout en Europe, des menuisiers locaux fabriquent des chevaux à bascule, notamment dans les régions rurales de France, du Québec et de Pologne, où il est souvent réalisé à la main par des membres de la famille. Le cheval à bascule reste, tout au long du XIXe siècle, un jouet incontournable dans les foyers occidentaux, symbolisant l’enfance.
