Musée

Un musée, un objet : Carré de coton à nouer dans les cheveux

Photographie d'une femme coiffée d'un carré de coton gris noué sur la chevelure, communément appelé marmotte.
© P. Soulier
En 2025, le musée fête ses 30 ans. 30 années qui ont vu ses collections s’agrandir jusqu’à compter quelque 25000 œuvres et objets, dont le plus grand nombre est conservé en réserves. Chaque semaine, nous vous proposons de découvrir ces collections invisibles. Cette semaine, un carré en coton noué sur la tête pour former une coiffe paysanne briarde.

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Montage d'une marmotte

  • Matériau/technique : tissu, tissé, cousu
  • Dimensions : H. 69 cm ; l. 73 cm
  • N° inventaire : MDSM – 1987.66.60

Fichu carré en coton noué sur la tête pour former une coiffe paysanne briarde, communément appelée marmotte.

Costume du nord de la Seine-et-Marne. 
Parallèlement à la constitution de collections d'amateurs, comme celle de Pierre Guibert, des folkloristes importants, comme Roger Lecotté et Pierre-Louis Menon, se sont intéressés à la Brie. Ils ont contribué, par leurs enquêtes et leurs collectes, à la conservation et à la connaissance d'éléments matériels caractérisant les activités humaines, principalement dans le milieu rural d'avant-guerre.

Les coiffes féminines les plus caractéristiques de cette région sont la halette et la marmotte.
La halette, coiffe de travail féminine composée d'un fond très allongé et d'une bande d'étoffe, protégeait son utilisatrice du soleil, surtout lorsqu'elle était emboîtée sur la collerette d'une chemise à tour de col.
La marmotte, coiffe de tous les jours, la plus répandue était un simple carré de coton, d'environ 80cm de côté, qu'on rassemblait et nouait sur la chevelure.

Planche de 6 photographies d'une femme faisant la démonstration du montage d'une marmotte, ou coiffe paysanne briarde.
Montage d'une marmotte ©P. Soulier