Flash info
Le musée est fermé du 1er au 31 août inclus. Bel été à tous.
Retrouvez nous dès le 1er septembre aux horaires habituels. L'exposition "Pixels Botaniques" continue jusqu'au 30 novembre !
Expositions virtuelles
L’organisation du mariage reproduit les formes traditionnelles de la division du travail dans l’espace domestique.
Certaines pratiques et croyances populaires étaient transmises de mère en fille. Aujourd’hui, elles sont réactivées par les sites et les blogs « mariage », présents sur l’Internet.
Ainsi, la mariée transmet son bouquet en le jetant ou en le faisant tirer au sort par les invitées célibataires.Celle qui gagne le bouquet est supposée se marier dans l’année.
Cette pratique populaire porte la croyance que la norme pour une femme est d’être mariée. Son maintien n’est pas neutre, même si elle est pratiquée avec humour et dérision.
Pour réussir leur mariage, les mariées adoptent souvent des traditions d’origines diverses. Ainsi cette tradition anglaise du 19ème siècle pour laquelle la mariée porte quatre éléments :
Pendant longtemps, la mariée a découpé seule le gâteau. Cela signifiait la perte imminente de sa virginité. Les demoiselles d’honneur distribuaient ensuite les parts.
Aujourd’hui, les mariés découpent très souvent ensemble la première part, la main du marié sur celle de son épouse. Ce rituel symbolise la fertilité.
Au sommet du gâteau, généralement sous la forme d’une pièce montée, se situe une figurine représentant les mariés : ce type de figurine est appelé « hymen » par ceux qui les commercialisent, signe supplémentaire de la signification symbolique du rituel de la découpe du gâteau.
Dans ce rituel, la virginité de la mariée est symboliquement mise à prix.
Debout sur une table, sa jarretière est vendue au plus offrant, les enchères des hommes la faisant remonter, les enchères des femmes la faisant redescendre le long de la cuisse. Frivolité contre vertu.
Si le rituel est mis en scène par les hommes, la jarretière est fabriquée ou offerte par une femme proche de la mariée. La jarretière symbolise la virginité.
Traditionnellement, la jarretière de la mariée "mise en vente" provient du fait que les invités, bien avant l'apparition des listes de mariage, se devaient de participer, financièrement, au départ dans la vie des nouveaux mariés.
Actuellement, la tradition de la jarretière a moins cette fonction économique et se fait surtout sous forme de jeux, mais elle garde sa valeur symbolique de perte de la virginité.
Le jour de la cérémonie, la mariée est entourée des femmes dont elle est proche (mère, sœur, amie) et avec lesquelles elle peut partager son intimité et son émotion.
Ce sont généralement celles qui ont participé activement à l’organisation de ce mariage et qui continuent, ce jour-là, à veiller au bon déroulement des opérations. Elles accompagnent aussi la mariée affectivement, et sont les témoins actifs du passage de son statut de femme célibataire à celui de femme mariée.
La journée de mariage marque pour les femmes, le passage de l’état de jeune femme à celui d’épouse. Ceci est aussi vrai pour les hommes mais de manière beaucoup moins tangible et visible que pour les femmes.
Malgré leur réactualisation dans un sens égalitaire, il s’agit là de la survivance de la forme ancienne de ces rituels. La future mariée arrive souvent seule le matin à la mairie et en ressort officiellement au bras de son mari.
A l’église, elle entre au bras de son père après son mari, conduit par sa mère. Elle rejoint donc son futur époux, à qui elle est symboliquement donnée par son père. A la sortie, le couple se présente officiellement sur le parvis.
Le soir, il fait souvent une entrée théâtrale dans la salle du repas, qui peut être orchestrée par un DJ. Le couple peut aussi se mettre en scène par des jeux, et enfin, les mariés ouvrent le bal par une valse ou un slow qui symbolise l’union du couple.
Plus traditionnellement, la mariée ouvre le bal avec son père auquel se substitue le mari au cours de la valse.