Conférence

Conférence : les arts aux Jeux olympiques de 1924

Jean Jacoby, Saut de haie, vers 1920-1935, huile sur bois, 152 x 250 cm, Musée national d’archéologie d’histoire et d’art du Luxembourg.
Dans le cadre de l'exposition "Paris Olympiques : 1900, 1924, 2024", l'historienne de l'art Marine Nédélec propose une conférence sur le traitement des épreuves artistiques des Jeux olympiques de Paris en 1924 dans la presse de l'époque.

MDSM

Modalités : Sur réservation. Tout public.

Tarification : Adulte : 5€ ; gratuit pour les moins de 18 ans

Résumé

Si l’idée de réinstaurer les Jeux antiques n’est pas neuve, elle se met en place et se pérennise à la fin du XIXe siècle sous l’égide du baron Pierre de Coubertin. Les premiers Jeux de l’ère moderne se déroulent ainsi officiellement en 1896 à Athènes. En 1906, le Comité international olympique (CIO) admet cinq nouvelles disciplines : la peinture, la sculpture, l’architecture, la musique et la littérature, qui forment pour Coubertin le « Pentathlon des Muses ». Les premières épreuves artistiques ne sont cependant lancées qu’en 1912 et peinent à s’imposer. Mais, en 1924, lorsque les Jeux sont organisés à Paris, les Français ne passent pas à côté d’une si belle occasion : les concours artistiques prennent de l’ampleur et sont insérés dans un large programme culturel. À travers une étude de la presse, la conférence reviendra sur cet épisode et sur les questions que soulève l’introduction des arts aux Jeux parisiens de 1924.

 

Marine Nédélec est historienne de l’art indépendante. Elle a achevé en 2019 son doctorat en histoire de l’art, à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il portait sur la réception et la diffusion de Dada et du surréalisme dans la presse française des années 1920. Par ailleurs, Marine Nédélec a donné à Paris 1, à l’Université d’Aix-Marseille et à l’UCO des cours sur l’art contemporain de la fin du XIXe à nos jours. Enfin, depuis 2021, elle a croisé l’histoire des mentalités à sa pratique de la boxe pour travailler sur les liens entre arts et sports. Plusieurs axes se dégagent de ses recherches, et notamment, l’un très récent, s’attelle à mettre à jour les représentations et l’histoire des combattantes, en particulier celle des boxeuses.